Depuis quelques temps déjà, la Protection Civile de Haute-Marne a vu naître et évoluer sa cellule communication. Vous êtes nombreux à nous demander « Qu’est-ce qu’une cellule communication et en quoi cela consiste ? ». Alors nous allons vous y répondre à l’occasion de cette journée mondiale de la photographie. 

Depuis quelques années, à l’image de l’armée et des sapeurs-pompiers, les Associations Départementales de Protection Civile (ADPC) se dotent peu à peu de cellules communication. Un moyen de contrôler et de diffuser l’information, mais aussi et surtout d’apporter la « bonne parole » afin d’éviter les inepties et incohérences trop souvent encore lues sur les médias sociaux. Les bénévoles techniciens et spécialistes remplissent les fonctions de vidéastes, photographes et chargés de communication, l’ensemble de ces acteurs constituent cette cellule communication. 

L’intégration au sein de ces équipes, c’est pas si simple.

L’intégration au sein d’une de ces équipes reste une des grandes questions posées par vos soins. C’est aussi la plus complexe à définir tant les démarches restent spécifiques à chaque département. Néanmoins, une chose reste commune à tous, la volonté d’intégrer ces groupes est sanctionnée par une demande et/ ou une lettre de motivation. Si les formations spécifiques dans l’enseignement de la communication, la photographie, l’infographie, la vidéo et / ou le monde de la presse sont un plus indéniable, l’absence d’une telle mention sur le CV n’est pas toujours rédhibitoire à cette incorporation. Les qualités et les connaissances professionnelles sont aussi à prendre en compte notamment pour les agents de terrain, qui évolueront seuls, ce qui est assez rare pour cette activité.

Simple au 1er abord, cette discipline demande pourtant beaucoup d’attention pour la capture des images, qu’elles soient fixes ou sur bandes. Anticiper les événements à venir, faire preuve de réactivité, ne pas nuire au déroulement de chaque mission, ne pas rater un élément clé du dispositif, avoir une connaissance parfaite de son matériel… Le tout sans s’exposer au danger et devenir une victime potentielle. C’est un véritable plan de bataille qui se met en œuvre pour graver ces images destinées à illustrer les articles de presse, les calendriers, les documents de formation, mais également à des fins d’analyse et de retour d’expérience. 

Un sens des responsabilités et du respect d’autrui sont des qualités indispensables.

Il ne faut pas oublier que le photographe/videaste et le seul responsable de ses images et que par conséquent il doit en maîtriser les tenants et aboutissants. Il est donc minutieux dans le tri et encore plus dans la diffusion. Lors de leur engagement les règles d’intégrité des victimes, du secret professionnel, du droit de réserve, du droit à l’image et bien d’autre encore sont extrêmement respectés. L’association a la chance d’avoir des spécialistes de l’image qui rendent l’activité plus photogénique. C’est aussi un moyen de valoriser l’engagement du bénévolat associatif.

Alors si le cœur vous en dit, renseignez-vous auprès de votre Association Départementale de Protection Civile qui vous indiquera les démarches à suivre.

Plus d’informations et renseignements : communication@protectioncivile52.org